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Au Népal, la population se revolte contre les autorités

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Des manifestant ont incendié le parlement et la résidence du Premier Ministre Khadga Prasad « KP » Sharma Oli, démissionné le mardi 9 septembre, des suites de mouvements de protestations contre le blockage de 26 plateformes de réseaux sociaux dont YouTube et Facebook, qui a causé plusieurs morts et des blaissés.


La population y a vu dans cette décision un moyen pour le gouvernement de la museler face à la corruption à grande échelle qui mine ce pays du sud de l'Asie. Enréaction, des manifestans de la Génération Z sont massivement descendus dans les rues. Ces derniers ont été sévèrement réprimés par la police, causant la mort de plus 19 personnes et plusieurs centaines de blaissés. Cet évènement sera le point de bascule d'une violence aveugle à Katmandou, la capitale.


Ce mardi, la population, insatisfaite de la démission du chef du gouvernement, KP Sharma Oli, s'en est pris aux infrastructures de l'État et aux résidences des dirigeants.


En effet, des vidéos publiées sur les réseaux sociaux montrent une effervescence à Katmandou. Ici et là des épaissent de fumée jonchent ciel. L'ancien Premier ministre, Sher Bahadur Deuba, et son épouse, la ministre des affaires étrangères, Arzu Rana Deuba, ont tous été violemment agressés.


Lesmanifestants ont pris d'assaut leur résidence dans la municipalité de Budhanilkantha, et l'épouse de Deuba a été incendiée dans le chaos. Dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, on peut voir le Ministre des finances, Bishnu Prasad Paudel, 65 ans, poursuivi et battu par les manifestants, qui appellent à libération du pays de la gérontocratie corrupue.


En moins d'un journée, les népalais ont renversé le regime actuel. Pour le moment, ce qui reste des dirigeants, notamment du Président Ram Chandra Poudel, élu par le parlement en 2023, ont tous été évacués par hélicoptère, afin d'achapper à la furie populaire.


Népal, un nouveau symbole pour les haitiens?


Le mouvement des népalais est suivi de très près en Haïti, également marqué par la corruption et une crise multidimensionnelle des plus extrèmes, depuis plusieurs années.


Sur les réseaux sociaux, les réactions fusent de toutes parts. Tantôt les uns félicitent le peuple népalais de n’avoir laissé aucune chance aux politiciens corrompus, tantôt les autres y voient un symbole de résistance dont les citoyens haïtiens devraient faire preuve dans le contexte actuel.

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