top of page

3 mois après sa libération, l'ex-député Alfredo Antoine multiplie les accusations

ree

L’ancien député de Kenscoff, Alfredo Antoine, a fait une sortie fracassante, trois mois après sa libération. Accusé de complot contre la sûreté intérieure de l’Etat, connivence avec des gangs, financement de groupes criminels, complicité d’assassinat et association de malfaiteurs, l'ex-parlementaire avait passé 1 mois et 4 jours en garde à vu, avant d'être remis en liberté le 9 mai par le commissaire du gouvernement de Port-au-Prince, Jacques Lafontant. À peine brise-t-il son silence, il lance des accusations de tout part, et annonce son intention de porter plaintes contre la Direction Centrale de la Police Judiciaire (DCPJ).


Se présentant comme un homme de foi, intègre, l'ancien élu de Kenscoff nie toute complicité avec les gangs. Le quinquagénaire dénonce une expérience déshonorante à son image, et celle de sa famille. «Jusqu'à présent j'attends les preuves m'ayant inculpé de financement d'organisations criminelles» a-t-il martelé, larmes en yeux.


L'ancien élu dénonce des oligarques corrompus, contre lesquels il s'est battu lors de son passage au parlement. Des prises de position qui selon lui, justifierait  l'auraient le tourment du fond des cellules.


D'autres fait pouvant expliciter cette mise en accusation sans fondement, serait également son amitié avec le premier Ministre Alix Didier Fils-Aimé, affirme-t-il. Son silence s'est rompu seulement quelques jours après la révocation de Normal Rameau à la tête de la PNH, acteur qu'il point notamment du doigt, dans les faits injustifiés qu'il lui ont été reproché. Sa proximité avec le chef du gouvernement a fait de lui une proie à abattre, « On ne peut détruire un citoyen pour son amitié avec un Premier Ministre. Je ne suis pas membre du gouvernement de ce dernier.» a-t-il martelé.  


Il s'en est pris également au maire intérimaire de Kenscoff, Massillon Jean, qui serait impliqué jusqu'à l'os dans cette campagne de dénigrement. Contacté par notre rédaction, ce dernier dénonce une accusation injustifiée et lance un appel à l'unité pour sauver la commune, toujours sous la menace des gangs.


Arrêté à morne Calvaire, dans la commune de Pétion-Ville, l'ex-parlementaire avait été interpellé lors d'une opération policière, au cours de laquelle  trois armes à feu dont deux fusils,  plusieurs munitions, une radiocommunication, et neuf téléphones avaient été saisis. Cependant, il explique que les deux fusils dont un offert par un ami, ne sont pas  «opérationnels » . Dénonçant des chefs d'accusation fomentés de toute pièce pour nuire à sa personnalité, il annonce son intention de porte plainte contre la DCPJ.


Alfredo Antoine appelle à cesser les matraquages politiques contre les citoyens «honnêtes». Il dénonce une machination de la PNH à des fins politiques, soulignant la nécessité de modifier la loi cadre de celle-ci, afin de limiter les dérives.


GL/LFM

Comments


bottom of page