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Ce que prévoit la résolution 2793 de l’ONU sur le déploiement de la force de suppression des gangs en Haiti.

 


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Le Conseil de sécurité des Nations Unies a convenu mardi de transformer la mission multinationale de soutien à la sécurité en Haïti, dirigée par le Kenya, en une force beaucoup plus meurtrière et renforcée, soutenue à la fois par un bureau d'appui des Nations Unies nouvellement créé et par l'Organisation des États américains.


La nouvelle force de répression des gangs a été approuvée pour une période de 12 mois par 12 voix pour et 3 abstentions. La Russie et la Chine, qui détiennent un droit de veto, se sont abstenues, tout comme le Pakistan.


Comme la MMAS, la nouvelle force sera toujours dirigée par un commandant. Mais désormais, elle sera supervisée par un groupe de pays représentant la coalition des volontaires, les pays fournissant des troupes. La fréquence de leurs réunions et la manière dont ils régleront leurs différends constituent l'un des problèmes majeurs de cette proposition, selon les experts en missions de maintien de la paix, si l'on considère que des soldats et des policiers qui n'ont jamais été formés ni travaillés ensemble sont appelés à combattre ensemble sans soutien clair.


Dans cette résolution, l'ONU est invitée à fournir un soutien technique à l'Organisation des États américains, qui est également chargée d'apporter son aide au GSF et à la police nationale haïtienne sous forme de provisions alimentaires et d'eau, de carburant, de moyens de transport, de tentes, de matériel de défense et d'équipements de communication appropriés. La résolution fait également spécifiquement référence aux forces armées haïtiennes, signe du rôle de plus en plus important qu'elles doivent jouer dans la lutte.


De plus, la nouvelle force rendra compte à un représentant spécial, un civil qui assurera la supervision et la direction politique. La nouvelle Force de répression des gangs, ou GSF, aura un effectif maximal de 5 550 personnes, dont 5 500 membres en uniforme, composés de militaires et de policiers, et 50 civils. Elle continuera à dépendre de contributions volontaires pour financer son personnel, mais ses opérations et sa logistique, y compris la base actuellement construite par les États-Unis à Port-au-Prince, seront supervisées par le nouveau bureau d'appui des Nations unies.


Ce qui reste incertain, c'est le coût de la nouvelle mission et la provenance du financement logistique. M. Guterres a été le premier à proposer en février que la mission dirigée par le Kenya soit transformée en une force plus importante dotée d'un mandat solide, les contributions des membres au budget des opérations de maintien de la paix de l'ONU servant à financer un bureau d'appui de l'ONU chargé de fournir un soutien logistique et opérationnel.


« Une option réaliste repose sur une stratégie à deux volets, dans laquelle les Nations Unies assument de nouveaux rôles afin de permettre aux MSS, à la police nationale et aux autorités haïtiennes de réduire considérablement le contrôle territorial des gangs grâce à l'imposition de la paix », a déclaré M. Guterres, qui a rejeté le déploiement de casques bleus traditionnels.


Source : Miami hérald

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