Fritz A. Jean nie avoir entretenu des rapports avec des criminels, contrairement aux affirmations du Département d’État américain.
- Ritchy fortuné
- il y a 8 heures
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Moins de 24 heures après que les USA ont annoncé des sanctions contre un officiel haïtien accusé d’être de connivence avec des gangs, le conseiller président Fritz Alphonse Jean est monté au créneau pour faire sur le dossier.
L’économiste attribue les restrictions de visa de Washington à une opposition de certains ambassadeurs aux démarches du CPT pour remplacer le premier ministre et son gouvernement pour manque de résultat.
En effet, le conseiller président souligne que le premier ministre Alix Didier Fils-Aimé a échoué dans l’accomplissement de sa mission et l’atteinte des responsabilités que le conseil présidentiel lui avait confiées dans 3 domaines : la sécurité, la gouvernance et l’organisation des élections.
Des groupes armés sur lesquels l'Etat n'a pas encore une emprise suffisante évoluent sur le territoire. Ils représentent un risque pour la sécurité, mais aussi une opportunité si le Gouvernement s'emploie à les contrôler et à les mobiliser judicieusement. Ils ne sont pas, du moins pas encore, inféodés aux gangs. Sous l'insistance du CPT, ce sujet a été abordé et débattu en Conseil des Ministres, et un arrêté pour que ces groupes soient mis sous contrôle a été adopté. Le Gouvernement a complètement ignoré ces consignes. Aujourd'hui, ces groupes représentent toujours un risque majeur pour la sécurité du pays, affirme l’économiste.
Selon lui, il est du devoir du CPT de veiller à ce que le Gouvernement mobilise ces moyens de façon optimale et s'acquitte de ses responsabilités dans le cadre de la mission qui lui a été confié par le CPT. Et de ce fait, il ne saurait reculer devant cet engagement fondamental.
Le conseiller président en a profité pour attribuer l’échec du CPT, à près de 2 mois de la fin de son mandat, à une incapacité ou un manque de volonté du premier ministre de matérialiser les projets conçus par la présidence. Ainsi, promet-il de continuer sur cette voie.
Rappelons que le département d'État dit prendre des mesures pour imposer des restrictions de visa à cet officiel du gouvernement pour avoir soutenu des gangs et d'autres organisations criminelles, et avoir entravé la lutte du gouvernement haïtien contre les gangs terroristes désignés comme organisations terroristes étrangères.







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