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Haïti : le Premier ministre Fils-Aimé en quête de soutien renforcé à l’OEA

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En visite à l’Organisation des États américains (OEA), le Premier ministre haïtien Alix Didier Fils-Aimé a multiplié les appels à la communauté internationale pour aider le pays à sortir de la crise sécuritaire, politique et humanitaire qui l’étouffe.


Reçu ce mercredi par le secrétaire général de l’OEA, Albert Ramdi, le chef du gouvernement a pris la parole devant le Groupe des Pays Amis d’Haïti. Son message : sans sécurité, aucune transition politique ni relance économique ne sera possible. « La sécurité demeure l’urgence absolue », a-t-il martelé, évoquant des gangs qui contrôlent près de 90 % de la capitale Port-au-Prince.


Parmi ses propositions : consolider la Police nationale et les Forces armées d’Haïti, lever partiellement l’embargo sur les armes pour mieux équiper les forces de sécurité, et intensifier la lutte contre le trafic illégal. Il a aussi appelé à fortifier la mission multinationale déjà déployée sur le terrain.


Sur le front électoral, le Premier ministre a affirmé que 85 % des centres de vote sont déjà prêts et que 65 millions de dollars ont été mobilisés. Mais il sollicite un soutien technique et financier supplémentaire afin de garantir un scrutin crédible et inclusif, notamment pour les femmes et les groupes marginalisés.


La crise humanitaire reste une autre priorité : avec 1,3 million de déplacés internes et une large partie de la population en insécurité alimentaire, M. Fils-Aimé exhorte les partenaires d’Haïti à amplifier l’aide d’urgence, tout en soutenant des solutions durables comme l’agriculture et les petites entreprises locales.


Enfin, il a proposé la mise en place d’un comité conjoint entre Haïti et l’OEA pour finaliser une feuille de route commune. « Ce qui est en jeu, ce sont 12 millions de vies à protéger », a-t-il rappelé en conclusion, appelant à un partenariat international plus étroit pour stabiliser et reconstruire son pays.



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