L’adoption de la nouvelle résolution de l’ONU est le résultat d’un compromis entre les USA, la Chine et la Russie, pense Pierre Antoine Louis.
- Ritchy fortuné
- 3 oct.
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La résolution de l’ONU autorisant le remplacement de la MMAS par une force de répression des gangs continue de susciter des réactions au sein de la société. Pour certains acteurs, il s’agit d’une étape importante dans la bataille contre la violence armée en Haiti.
Cette résolution adoptée mardi, par le conseil de sécurité de l’ONU, reflète un compromis entre les Etats unis, la Russie et la Chine pour palier l’incapacité des responsables politiques haïtiens à mettre de l’ordre dans le pays, explique l’ancien diplomate Pierre Antoine Louis.
L’expert en relations internationales ajoute que ce document confie un pouvoir d’action élargi à la force de répression des gangs, mais l’oblige à respecter la souveraineté du pays. La force de répression des gangs aura un financement hybride révèle Pierre Antoine Louis qui s’interroge sur l’influence de cette structure complexe sur son fonctionnement.
Il note par ailleurs que la résolution consacre l’existence des Forces Armées d’Haïti et pense qu’à ce titre, il sera impossible de leur refuser des armes et de l’entrainement.
Cette résolution comprend de nombreux avertissements adressés de manière diplomatique aux responsables gouvernementaux haïtiens, affirme Pierre Antoine Louis. Plusieurs articles les incitent notamment à se préparer résolument à un transfert progressif des taches durant la durée du mandat de la mission, rappelle-t-il.
Pourtant, de simples citoyens de la capitale, continuent de se montrer sceptiques par rapport au déploiement prochain de cette nouvelle mission onusienne.
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