top of page

L’Initiative 24 Avril 2025 souligne l’urgence de remettre le pays sur la voie institutionnelle

ree

L’Initiative 24 Avril 2025 a réaffirmé son choix de la Cour de Cassation comme alternative et plaidé pour une passation pacifique du pouvoir. Cette démarche impliquerait la plus haute cour de justice du pays, l’actuel exécutif ainsi que des représentants des partis politiques engagés dans le processus. Le plan de passation sera rendu public sous peu, ont indiqué les membres de l’Initiative lors d’une conférence de presse tenue le mardi 26 août.

 

Cette alliance, regroupant une trentaine de partis et d’organisations sociopolitiques, continue de plaider en faveur d’une transition de "refondation", assurée par un juge de la Cour de Cassation. Eslhomme Raymond, du parti politique Debout Citoyen, a appelé à l’instauration de ce qu’il qualifie de « gouvernement de salut public », présenté comme l’unique moyen de changer de paradigme face à l’état actuel des événements.

 

En proie à une crise multidimensionnelle, depuis plus de 15 mois, le pays est présidé par un Conseil Présidentiel de Transition (CPT) de neuf membres, qui, loin de résoudre les problèmes, n’a fait qu’aggraver la situation, a constaté de son côté l’ancien ministre de la Justice, Me Lucmane Délile, également leader du parti Debout Citoyen. Ce dernier a appelé à la démission des membres du CPT ainsi que son gouvernement.

 

Désireux d’ouvrir une nouvelle page de la vie politique nationale, les acteurs de l’Initiative 24 Avril 2025, pour la plupart d’anciens hauts fonctionnaires de l’État, placent la sécurité au cœur de leur démarche. Une feuille de route détaillant les mécanismes à mettre en place pour endiguer l’insécurité a même été élaborée et sera transmise au président issu du tribunal suprême du pays, a confié Jean Renel Sénatus. L’ex-sénateur de l’Ouest, à l’instar de ses partisans, estime qu’une nouvelle transition est indispensable pour refonder l’État, en passant par la résolution de la crise sécuritaire.

 

Les membres de cette alliance politique déplorent également l’échec d’une frange de la classe politique et des acteurs internationaux, accusés d’avoir mis en place le CPT de neuf membres pour des résultats jugés insignifiants. Leur démarche, ont-ils affirmé, ne se limite pas à une simple gouvernance provisoire, mais vise à mettre fin à un régime de terreur au profit d’un nouvel ordre politique et social. Djina Guillet Delatour, ancienne directrice du Programme National de Cantines Scolaires (PNCS), a pour sa part, parlé de « passation de pouvoir pacifique ».

 

Selon le plan, la passation devrait être mise en œuvre par un comité tripartite impliquant les dirigeants actuels. Pourtant ces derniers, malgré la gravité de la crise sécuritaire, continuent de privilégier leur démarche électorale en vue de transférer le pouvoir à un président élu, conformément à leur feuille de route, à l’échéance du 7 février 2026.


GJ/LFM

Commentaires


bottom of page