La MMAS annonce avoir obtenu des résultats dans la lutte contre les gangs malgré la persistance de la crise sécuritaire
- Marvens Pierre
- 6 août
- 2 min de lecture

Les forces de sécurité ont repoussé avec succès plusieurs attaques de gangs, notamment des à Port-au-Prince, à Pont Sondé ainsi qu’à Pétion-Ville, lit-on dans une note de la mission multinationale de soutien à la sécurité, en date du 5 août 2025. En plus des patrouilles, le personnel de la MMAS assure la sécurité des infrastructures nationales stratégiques, notamment l'aéroport international Toussaint Louverture, le port maritime et d’autres sites sensibles.
Sous le feu des critiques par rapport à leur inaction face à la montée exponentielle de la violence, les membres de la MMAS annoncent néanmoins avoir obtenu des résultats significatifs sur le terrain. A Kenscoff et dans l’Artibonite, la terreur des gangs a souvent pris le dessus sur les opérations non coordonnées des forces de sécurité. Des policiers sont régulièrement mis en déroute par les malfrats, tandis que des infrastructures et blindés de la PNH sont constamment attaqués.
« Les forces de sécurité conjointes ont repoussé avec succès plusieurs attaques de gangs, notamment des assauts contre le poste de police de Telesco à Port-au-Prince et celui de Savien à Pont Sondé, ainsi que dans le secteur de Pétion-Ville », précise la mission multinationale. Les réponses rapides et coordonnées des troupes de la MMAS ont permis de neutraliser ces menaces, démontrant une efficacité croissante face à une violence persistante.
L'établissement et l'opérationnalisation de bases avancées (FOB) à Pont Sondé, au centre-ville et à l'Académie de police ont permis d'améliorer sensiblement la sécurité dans ces zones. Ces bases ont favorisé l'intensification des patrouilles, une réponse plus rapide aux menaces et une présence continue du personnel de la MMAS dans des zones autrefois négligées et dominées par les gangs, souligne le communiqué de la mission multinationale.
Toutefois, il n’y a toujours pas une zone d’où la population, contrainte de fuir, peut faire son retour en toute sécurité. Les crépitements d’armes sont monnaies courantes dans plusieurs régions du pays, augmentant quotidiennement le nombre de victimes. Jusqu’en juin 2025, l’organisation internationale pour les migrations a estimé à plus de 1,3 millions le nombre de personnes déplacées à l’intérieur du pays.
RF/LFM
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