Nouvelles promesses des autorités après les massacres à Cabaret et Arcahaie
- Marvens Pierre
- 15 sept.
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Quatre jours après le massacre de "Labodri", attribué à des « gangs terroristes armés », le gouvernement haïtien continue d’assurer être « pleinement mobilisé » pour rétablir la sécurité. Mais sur le terrain, habitants et observateurs dénoncent un énième discours de fermeté sans effets tangibles.
Dans un communiqué diffusé lundi, l’exécutif promet le déploiement d’unités spécialisées de la Police nationale d’Haïti (PNH), le renforcement sécuritaire autour de Cabaret et de l’Arcahaïe, ainsi qu’une assistance humanitaire aux victimes.
Or plusieurs témoins affirment n’avoir vu aucune présence accrue des forces de l’ordre, tandis que des familles endeuillées peinent toujours à obtenir un soutien médical ou psychologique. « L’État ne fait que parler, ce sont toujours les mêmes promesses », déplore un habitant joint par téléphone.
Soulignant que les attaques survenue dans ces communes ont fait plusieurs dizaines de morts et de blessés. Aucune moins, 42 corps sans vie ont été denombrés, selon le maire de Cabaret qui a repris les témoignages des proches des victimes.
Depuis des années, les autorités annoncent des « opérations de traque » et jurent que « les gangs seront neutralisés ». Mais ceux-ci contrôlent aujourd’hui une grande partie de la capitale et continuent d’imposer leur loi dans de nombreuses zones rurales, alimentant le doute quant à la capacité de l’État à reprendre le dessus.
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